Pour les assureurs le risque pandémique n’est plus aléatoire > Le Monde Depuis le printemps, les professionnels de l’assurance tentent d’exclure la garantie contre la grippe A, risque devenu certain . « Pas un seul assureur ne voudra en ce moment couvrir le risque de grippe A dans une garantie annulation d’un spectacle ou d’une manifestation sportive. On peut couvrir le risque météo, le risque de la mort d’un chanteur, mais pas celui du H1N1, explique un assureur.
Côté entreprises, ce sont les contrats d’assurance responsabilité civile professionnelle qui joueront. Le taux des contrats d’assurance qui sont renouvelés actuellement peut être diminué, à condition que les entreprises prouvent qu’elles ont un niveau de préparation suffisant pour faire face à la pandémie. « Une entreprise qui a, par exemple, mis en place un plan de continuité d’activité, intégré dans une stratégie de gestion du risque très développée, pourrait obtenir des tarifs d’assurance en matière de garanties industrielles de 10 % à 20 % inférieurs à ceux réservés à une autre qui n’aurait aucun processus », explique Hervé Houdard, directeur général du courtier en assurances Aon France.
Côté entreprises, ce sont les contrats d’assurance responsabilité civile professionnelle qui joueront. Le taux des contrats d’assurance qui sont renouvelés actuellement peut être diminué, à condition que les entreprises prouvent qu’elles ont un niveau de préparation suffisant pour faire face à la pandémie. « Une entreprise qui a, par exemple, mis en place un plan de continuité d’activité, intégré dans une stratégie de gestion du risque très développée, pourrait obtenir des tarifs d’assurance en matière de garanties industrielles de 10 % à 20 % inférieurs à ceux réservés à une autre qui n’aurait aucun processus », explique Hervé Houdard, directeur général du courtier en assurances Aon France.